samedi 30 janvier 2010

map pour wing of war

Une map a téléchager et à imprimer sur une toile ou nappe gomme...... a vous de voir!!!

D'autre maps vous attendent sur le même lien.


Werner Mölders, né le 18 mars 1913 à Gelsenkirchen et mort le 22 novembre 1941 à Breslau, était un officier de la Luftwaffe et un as de la chasse aérienne durant la Seconde Guerre mondiale.
Werner Mölders désirait depuis toujours devenir soldat. Après avoir réussi son baccalauréat (Abitur), il s'est engagé à 17 ans dans la Reichswehr, l'armée allemande de la république de Weimar. Sur 60 candidats de son âge, seuls trois furent retenus, dont Mölders. Il effectua d'abord une formation pour devenir officier du génie. Lorsque la Luftwaffe fut créée en secret, Mölders se porta volontaire pour intégrer celle-ci, car voler faisait partie de ses rêves d'enfant.
Lors d'une visite médicale il fut jugé inapte au vol, mais, après un second examen, il fut déclaré apte avec des restrictions. Il effectua ensuite sa formation de pilote à l'école de pilotage civile de Cottbus et obtint son brevet en tant que major de promotion.
En 1935 il fut admis dans la Luftwaffe et on lui demanda de mettre sur pied, en collaboration avec des officiers plus âgés, une escadrille de bombardiers en piqué. Au mois de mai de la même année il obtint le brevet de pilote de la Luftwaffe. En 1937, Mölders, alors lieutenant (Oberleutnant), prit la tête d'un groupe d'une escadrille de chasse, le I/JG334 (Jagdgeschwader 334) stationné à Wiesbaden.
Mölders se porta ensuite volontaire pour faire partie de la Légion Condor durant la guerre d'Espagne. Le 25 mai 1938 il reprit le commandement de l'escadrille de Messerschmitt d'Adolf Galland. Avec 14 victoires aériennes, Mölders devint le pilote de la guerre d'Espagne avec le plus de victoires à son actif. À 25 ans il fut nommé capitaine (Hauptmann) et fut décoré de la "Croix d'Espagne" en or avec brillants.

Seconde Guerre mondiale [modifier]

Werner Mölders
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Mölders était Staffelkapitän (chef d'escadrille) du 1/JG-53 ("Jagdgeschwader 53") "As de pique". En octobre 1939 il eut pour mission de constituer le 3e groupe du "JG 53" à Wiesbaden-Erbenheim et d'effectuer des missions de surveillance des frontières. Après sept victoires aériennes, il obtint en avril 1940 la Croix de fer de 1re classe et fin mai il fut le premier pilote de chasse allemand, après 20 victoires aériennes, à obtenir des mains du Reichsmarschall Hermann Göring la Croix de chevalier de la Croix de fer. Son groupe de chasse avait alors déjà abattu 81 appareils ennemis.
Le 5 juin 1940 Mölders fut lui-même abattu et fut fait prisonnier par l'armée française. Après la capitulation de la France le 30 juin 1940 il rejoignit à nouveau son unité.
Promu "Major" (commandant), Mölders prit la tête de l'escadre de chasse 51 (JagdGeschwader 51 "JG-51") le 20 juillet 1940. Cette escadre portait alors le poids principal de la bataille d'Angleterre. Le 21 septembre de la même année Mölders fut crédité de sa 40e victoire. Il était de ce fait le premier pilote de chasse de la Seconde Guerre mondiale à atteindre ce nombre et fut le deuxième soldat de la Wehrmacht à obtenir les "feuilles de chêne" pour sa Croix de chevalier de la Croix de fer. Son escadrille était à cette époque la plus efficace de la Luftwaffe. À peine six mois plus tard il obtint sa 60e victoire aérienne. En novembre 1940 il fut nommé "Oberstleutnant" (lieutenant-colonel). Göring voulait nommer Mölders "Chef des pilotes de chasse", mais ce dernier refusa.
Juste avant le début de la campagne de Russie son escadrille fut transférée à la frontière Est de l'Allemagne et lorsque Hitler attaqua l'Union soviétique, Mölders jubila : « Une guerre immense est en cours et je suis fier d'être au centre des actions de combat avec mon escadrille ».
Le Messerschmitt BF109-F2 (JG-51) de Mölders en juin 1941
Durant la première journée de cette campagne, Mölders a vaincu quatre ennemis en combat aérien ce qui lui valu d'obtenir, en tant que deuxième soldat de la Wehrmacht, après Adolf Galland, les "glaives" pour sa Croix de chevalier de la Croix de fer avec "feuilles de chêne". Ce fut sa 72e victoire. Son escadre totalisait ce même jour 96 victoires, ce qui démontrait les qualités de ses pilotes mais également la faiblesse de l'ennemi. En outre, il fut amené à effectuer des missions d'appui tactique au service des troupes au sol, opérations ponctuelles au cours desquelles il détruisit 8 chars soviétiques et de nombreux objectifs au sol.
Un mois plus tard, le 15 juillet, après quatre nouvelles victoires dans la même journée, il obtint sa 101e victoire et fut décoré, en tant que premier soldat de la Wehrmacht, avec la Croix de chevalier de la Croix de fer avec "feuilles de chêne", "glaives" et "brillants". Peu de temps après il fut nommé Oberst (colonel) à l'âge de 28 ans et il fut interdit de vol de combat. Il totalisait alors 115 victoires. Ensuite il fut nommé General der Jagdflieger (inspecteur de la chasse) et fut muté au ministère de l'air à Berlin.
Durant une visite d'inspection sur le front de l'Est, dans le cadre de sa nouvelle fonction, Mölders apprit le suicide du général et ancien pilote de chasse héros de la Première Guerre mondiale Ernst Udet et il reçut l'ordre de se rendre à Berlin pour assister à ses obsèques. Le moteur gauche du Heinkel He 111 qui devait le ramener dans la capitale allemande le 22 novembre 1941 tomba en panne près de Breslau (aujourd'hui Wrocław). Le pilote tenta alors un atterrissage forcé, mais lors de l'approche sur l'aérodrome de Breslau-Schöngarten, le moteur droit tomba également en panne et l'avion de liaison s'écrasa brutalement.
La tombe de Werner Mölders en 1941
Le colonel Mölders ainsi que le lieutenant Georg Kolbe furent tués lors de cet accident. Son aide de camp et le radio survécurent.
Le 28 novembre 1941 il fut enterré au cimetière des invalides à Berlin, aux côtés d'Ernst Udet et de Manfred von Richthofen, à l'issue d'une cérémonie officielle à laquelle ont assisté Göring et Hitler eux-mêmes.
Son ancienne unité, le JG 51, fut alors nommée à titre honorifique "Jagdgeschwader Mölders".

Adolf Galland (né le 19 mars 1912 à Westerholt, Allemagne; décédé le 9 février 1996 à Remagen-Oberwinter, Allemagne) était un pilote de chasse allemand, puis commandant de la chasse allemande à partir de 1942. Il est titulaire de 104 victoires homologuées (plus une trentaine probables, obtenues pendant son interdiction de vol et donc non répertoriées). Il est le descendant d'huguenots français qui ont fui la France lors de la révocation de l'Édit de Nantes.
Adolf Galland est né en Westphalie (Allemagne). Il est le cadet des quatre fils d'un gérant de domaine. Il fit ses premières expériences aéronautiques dans sa région natale en pilotant très brillamment des planeurs (plusieurs records battus).
En février 1932, reçu au concours d'entrée (18 reçus sur 4 000 candidats), Galland intégra l'école de pilotage de l'aviation civile à Braunschweig mais, en 1933, il bénéficia d'un entraînement ultrasecret de pilote de chasse en Italie (l'Allemagne n'avait à cette époque pas le droit d'entretenir une armée de l'air en vertu du traité de Versailles). En février 1934, il devint une recrue du régiment d'infanterie n° 10 à Dresde et, après avoir suivi avec succès les cours de l'école de guerre, il fut nommé sous-lieutenant à la fin de 1934. En mars 1935, Galland fut affecté à l'escadre "Jagdgeschwader 2" ou JG 2, 2e Escadre de chasse "Richthofen" alors basée à Döberitz. En octobre 1935, il s'écrasa lors d'un entraînement à la voltige, ce qui lui valut un nez déformé et une acuité visuelle réduite. De ce fait, il fut d'abord déclaré inapte au vol mais il obtint quand même la permission de continuer à voler après avoir triché lors d'un examen de la vue très rigoureux!
Galland participa au sein de la Légion Condor à la guerre d'Espagne au profit des troupes de Franco. Après 15 mois, il fut relevé par Werner Mölders. Bien qu'il n'ait pas participé au bombardement de Guernica, il défendit cette attaque après la guerre comme étant une attaque tactique manquée de la Luftwaffe. Selon lui, cette attaque visait un pont routier situé à proximité de la commune et servant au ravitaillement des troupes républicaines. Galland donna comme explication, dans son livre Les premiers et les derniers, que la visibilité était mauvaise à cause des nuages de fumée produits par des explosions et que les systèmes de visée des bombardiers étaient encore primitifs.
Messerschmitt Bf 109 E-4 d'Adolf Galland, été 1940, Stab/JG 26
Le 12 mai 1940, Galland obtint ses trois premières victoires aériennes au-dessus de la Belgique contre des Hawker Hurricane de la Royal Air Force et non de la Force aérienne belge, comme il l'avait cru. En juin 1940 Galland devint le commandant du 3e groupe du "Jagdgeschwader" (Escadre de chasse) 26 "Schlageter"[1]. Le 28 juillet, il fut promu au grade de "Major" (commandant) et, le 24 septembre, il obtint sa 40e victoire. Il fut promu lieutenant-colonel le 1er novembre et colonel le 8 décembre.
Galland, par son attitude chevaleresque, fit beaucoup pour la réputation des "chasseurs de la Manche". Ainsi, il rencontra durant cette période les pilotes britanniques abattus et capturés Douglas Bader et Robert Stanford Tuck, qu'il invita sur sa base à Saint Omer.
Après sa 94e victoire aérienne, le 28 février 1942, il obtint, en tant que deuxième soldat de la Wehrmacht[2], les brillants pour sa croix de chevalier de la Croix de fer. Il avait été le premier décoré des « épées » (deux épées croisées sous deux (ou trois)feuilles de chêne), grade de cette décoration précédant « les brillants » (les feuilles de chêne étant garnies de brillants). Ces grades successifs correspondent à une longue tradition pour certaines décorations allemandes ou prussiennes.
Fin 1941, le colonel Galland fut nommé à la tête de l'inspection de la chasse en tant que General der Jagdflieger (littéralement : « Général des pilotes de chasse », donc « Général de la chasse ») en remplacement de son camarade Werner Mölders, qui venait d'être tué comme passager dans un accident d'avion (Galland a raconté cet épisode en détail dans son livre Les premiers et les derniers). Il remplit cette mission également avec succès. Il réussit, entre autres, à assurer la protection aérienne contre la Royal Air Force des cuirassés Scharnhorst et Gneisenau ainsi que du croiseur lourd Prinz Eugen lors de leur passage le long de toute la Manche et par l'étroit Pas de Calais pour leur transfert de Brest en Allemagne puis en Norvège (opération Cerberus), littéralement sous le nez de la marine et de l'aviation britanniques, ainsi que de l'artillerie lourde côtière d'Angleterre, ce qui fit beaucoup de bruit dans ce pays et y provoqua beaucoup de grincements de dents. Le 19 novembre de la même année, il fut promu au grade de Generalmajor (« Général de brigade aérienne », à deux étoiles en France). À 30 ans, Adolf Galland devint ainsi le plus jeune Generalmajor de la Wehrmacht.
En avril 1943 fut essayé avec succès le prototype du chasseur à réaction Messerschmitt Me 262. Galland comprit tout de suite, comme beaucoup d'autres officiers expérimentés au combat, que cet avion devait être rapidement affecté à la défense du "Reich" pour contrer les attaques de plus en plus massives des forteresses volantes et des Consolidated B-24 "Liberator" de la 8th USAAF. Adolf Hitler ne l'entendait pas ainsi et voulait employer le Me 262 en tant que bombardier rapide pour repousser une éventuelle offensive alliée et lancer des "représailles" contre l'Angleterre, ce qui l'obsédait. Galland parvint tout de même, après avoir menacé de démissionner, à imposer l'utilisation de cet avion comme chasseur au sein du groupe expérimental "Nowotny" ("Erprobungsgruppe Nowotny") fin 1944.
En septembre 1943, on lui donna encore le commandement de la chasse de nuit. Cela fait qu'à cette époque il avait sous sa responsabilité six fronts différents ainsi que toutes les unités de chasse opérationnelles, chasse de jour ou chasse de nuit!
Le 1er novembre 1944, Galland fut nommé Generalleutnant (général de division aérienne, "à trois étoiles" en France) pour ses qualités de chef de la chasse.
La pression exercée sur ce soldat modèle devint de plus en plus forte et on lui reprocha ainsi de ne pas être intervenu avec plus d'insistance auprès du maréchal Göring pour défendre de jeunes camarades traduits en cour martiale, le plus souvent sans raison valable.
Fin janvier 1945, il fut limogé de son poste de General der Jagdflieger suite à des différends insurmontables entre lui et Göring, qui faisait de lui un bouc émissaire de plus pour tenter (en vain) de voiler son incompétence terrible et sa propre insuffisance face à son idole, Hitler, et qui lui imposa de se suicider, ce qui ne fut empêché qu'à la dernière minute, en pleine nuit, par une intervention de Hitler en personne[3]. Galland reçut alors la nouvelle mission, sur l'insistance d'Hitler lui-même, de constituer le JV 44 ou "Jagdverband 44", une unité composée essentiellement de Me 262. Beaucoup des meilleurs pilotes de chasse allemands se portèrent volontaires pour intégrer cette unité d'élite, et ce peu de temps avant la fin de la guerre, qui devenait de plus en plus inéluctable. Ils ne croyaient pas changer le résultat de la guerre mais ils voulaient piloter cet avion prodigieux, qui avait une dizaine d'années d'avance sur son époque, prouver sa supériorité écrasante et se battre jusqu'à la fin. On disait avec humour que la croix de chevalier de la croix de fer (rarement décernée) faisait partie intégrante de l'uniforme officiel de cette unité.
Galland vécut la fin de la guerre dans un hôpital militaire en Bavière après avoir été blessé à une jambe, le 26 avril 1945, par une rafale tirée par un P-51 Mustang américain. Il fut capturé dans cet hôpital et transféré par les Américains au Royaume-uni, où il passa deux années en tant que prisonnier de guerre. Deux de ses frères, également pilotes, le "Major" Wilhelm-Ferdinand Galland (54 victoires) et le "Leutnant" Paul Galland (17 victoires), furent tués au sein de l'escadre JG 26 [4]. Fritz, son frère aîné, qui fut également pilote de chasse et de reconnaissance, survécut à la guerre.
À partir de 1948, Galland travailla pendant six ans comme conseiller technique auprès de l'armée de l'air argentine avant de retrouver l'Allemagne en 1955. Il y devint consultant industriel et membre du directoire de trois entreprises aéronautiques et d'une société de transport par hélicoptère.
Galland était également connu pour sa passion pour les cigares, à laquelle il renonça à contrecœur en 1963 sur les conseils pressants de son médecin. Le support à cigare installé dans le cockpit de son Messerschmitt Bf 109 pour pouvoir conserver le cigare allumé avant de mettre son masque à oxygène est devenu légendaire.
La famille Galland était originaire de Veynes (Hautes-Alpes). Jean était pasteur à Corps (Isère) vers la fin du XVIIe siècle ; à sa mort, sa veuve, Charlotte Gondre, son fils Jacques et sa femme, née Jordan, émigrèrent en Allemagne où le couple fit souche.
Adolf Galland est décédé en Allemagne le 9 février 1996 [5].

vendredi 29 janvier 2010

Gregory "papy" boyington

Gregory Boyington


Gregory « Pappy » boyington.
Gregory « Pappy » Boyington (4 décembre 1912 à Coeur d'Alene, Idaho11 janvier 1988) fut un pilote de chasse américain du Corps américain des Marines, titulaire de 28 victoires homologuées dont 6 avec l’AVG (American Volunteer Group, ou les tigres volants, commandé par Claire Chennault) en Chine.
Son histoire et celle de son escadrille (VMF-214 alias The Black Sheep) furent à l’origine de la série télévisée américaine intitulée en France Les Têtes brûlées (titre original Baa Baa Black Sheep), où les pilotes sous ses ordres le surnomment « Pappy » et dans laquelle il est interprété par Robert Conrad.
Greg "Pappy" Boyington est né en 1912. Il est d'origine Sioux. En 1936 il rejoint le corps des Marines et devient pilote, mais ses frasques l’obligent à démissionner. Il s’engage alors aux côtés du général Chennault et de ses Tigres Volants en Chine, où il est crédité de 6 victoires. Après l'attaque sur Pearl Harbor, il rejoint à nouveau les Marines mais il est toujours indiscipliné, buveur et amateur de femmes. Il rassemble autour de lui des fortes têtes dans l’escadrille VMF 214, basée sur l'île de Vella Lavella, dans le Pacifique-sud, et qui choisit le surnom de « Black sheep » (les brebis galeuses). Il y est surnommé "Pappy" parce qu'il a, à l'époque, 30 ans soit 10 de plus que la moyenne de ses pilotes. Son escadrille revendique 96 victoires aériennes dont 28 sont attribuées à "Pappy".
En janvier 1944 Greg Boyington est abattu et déclaré mort. On lui décerne alors à titre posthume, la Medal of Honor, la plus haute distinction américaine. En fait, il avait été capturé par les Japonais et ne sera libéré que 20 mois plus tard. Élevé au rang de colonel et rendu à la vie civile, il écrit ses mémoires dans le livre Baa baa blacksheep dont la série Les Têtes brûlées est inspirée. Il meurt en janvier 1988 d'un cancer, à Fresno, en Californie, et eut le droit à des obsèques militaires au cimetière national d'Arlington où il est enterré non loin du boxeur Joe Louis.
Il est le père de trois enfants, issus d'un premier mariage, qu'il a peu vus, dont une fille qui s'est suicidée et un fils qui a intégré l'académie de l'US Air Force en 1959.
Anecdote : dans la matinée du 18 octobre 1943, avec la VMF-221, au-dessus de Kahili, Boyington se branche sur une station de radio capté par les Japonais, impatient d'en découdre.
Voici son message :
  • « Venez donc vous battre, bande de bâtards jaunes ! »
  • « Major Boyington, quelle est votre position, s'il vous plaît ? »
  • « Juste au-dessus de vos culs de jaunes, montez donc vous battre. »
  • « Pourquoi ne descendez vous pas, Major ? »
Cette provocation eu l'effet désiré puisque dans les minutes qui suivirent, 15 appareils décollèrent. Il obtiendra une victoire supplémentaire ce jour là.

Max Immelman



En 1913-14 il étudie l’ingénierie mécanique à Dresde. Au déclenchement de la guerre il devient pilote de reconnaissance. En 1915 il est versé dans la chasse et est surnommé l’aigle de Lille (Der Adler von Lille).
Une manœuvre acrobatique consistant en une demi-boucle suivie par un demi-tonneau au sommet utilisée pour inverser rapidement la direction du vol porte son nom : l’immelmann.
Il fut le premier pilote à recevoir la médaille Pour le Mérite qui fut surnommée la Max bleu parmi les pilotes. Il fut également décoré de la Croix de fer 1re classe.
Immelmann fut tué en combat au-dessus de Sallaumines dans le nord de la France. Certains prétendent qu’il fut victime de la flak de son camp, d’autres d’un malfonctionnement de son canon à travers l’hélice, et selon les alliés il fut abattu par un F.E.2b piloté par G. R. McCubbin et l’observateur J. H. Waller du Royal Flying Corps Squadron 25.
Le pilote allemand était crédité de 17 victoires. et avait atteint le grade de Oberleutnant (lieutenant).

René fonck



René Fonck, né le 27 mars 1894 à Saulcy-sur-Meurthe (Vosges) et mort le 18 juin 1953 à Paris, fut le meilleur des aviateurs français.

Fils d’un sagard, ouvrier des scieries vosgiennes, mort accidentellement quand il n’avait que quatre ans, René Fonck est d’abord tisserand puis apprenti-mécanicien. Appelé sous les drapeaux le 22 août 1914, il est versé au 11e Régiment du Génie d’Épinal où il fait ses classes. Fasciné par les exploits des aviateurs depuis longtemps, il réussit à se faire verser dans l’aviation au début de l’année 1915. Il est élève pilote à l’école Caudron du Crotoy. Il débute enfin sa carrière aéronautique en tant que pilote d’une escadrille d’observation, la C 47, basée près de chez lui à Corcieux.

Le héros de la Première Guerre mondiale

René Fonck est l’As des as français et Alliés de la Première Guerre mondiale, avec 75 victoires homologuées et 52 probables.

En tant que pilote d’observation, le 6 août 1916, aux commandes d’un Caudron G4, il force un avion de reconnaissance Rumpler C-I allemand à atterrir derrière les lignes alliées. Après cet exploit, déjà titulaire d’autres victoires, il est muté au Groupe de combat 12 ou « Groupe des cigognes », plus précisément à l’Escadrille 103. ll ne fut pas rare qu’il abatte plusieurs avions en une journée, jusqu’à six le 9 mai puis à nouveau le 26 septembre 1918. Selon ses dires et certains témoignages, il ne sera pourtant jamais touché par le feu adverse. En tant que pilote de chasse, il met peu à peu au point une technique de combat qui consistera essentiellement à surprendre l’adversaire, lui porter un coup décisif au plus près et avec un minimum de munitions, et se soustraire à sa riposte. Plus précisément, Fonck n’hésite pas à viser le pilote ennemi plutôt que son avion, ce qui conduisait, en cas de tir réussi, à la perte irréversible de l’appareil. Sa forme physique, entretenue par une bonne hygiène de vie, lui permet de supporter facilement les contraintes des longs vols en altitude et le stress du combat. Il n’aura de cesse de professer sa méthode et de former de jeunes pilotes. A ses premiers vols de chasseur solitaire, il privilégiera ensuite des dispositifs aériens avec ses camarades, dans lesquels il se taille la part du lion. Ses avions, SPAD VII, SPAD XIII et SPAD XII-canon seront toujours l’objet de tous ses soins et de ceux de ses mécaniciens, par une mise au point minutieuse et la mise en place d’améliorations techniques astucieuses (systèmes optiques, amélioration de la ventilation du moteur...).

Guynemer disparaît le 11 septembre 1917 et les Allemands annoncèrent qu’il avait été abattu par un certain Kurt Wisserman. Des études récentes tendent à prouver que le lieutenant Fonck n’est pas le vengeur de Guynemer et qu’il n’a donc pas abattu Wisserman, très probablement victime d’un pilote du Royal Flying Corps, mais un appareil piloté par un certain Wisseman. Toutefois, ce "doute" ne remet nullement en question les qualités exceptionnelles de pilote, de tacticien et d’homme du Français, largement aidées par une condition physique (vue - 17/10 à chaque oeil, endurance,etc) et mentale (contrôle de soi) hors du commun. René Fonck termine la guerre avec tous les honneurs, arborant une croix de guerre 1914-1918 enrichie de 28 palmes et d’une étoile, la plus "chargée" à ce jour, ainsi que de nombreuses décorations étrangères.

Il fut le porte-drapeau de l’aviation française lors du défilé de la victoire le 14 juillet 1919. L’aura acquise par Guynemer du fait de sa mort au champ d’honneur explique probablement que son renom ait éclipsé celui de René Fonck, bien qu’il n’ait eu "que" 54 victoires à son actif alors que son successeur en tant qu’as des as en compta finalement 127, 75 officielles (appareils ennemis tombés dans les lignes françaises et confirmés par témoignages) et 52 non homologuées.

Fonck est aussi reconnu pour son tempérament jugé désagréable. Il avait une réputation d’homme arrogant et froid, confirmé souvent par son comportement en combat et la distance qu’il prenait avec la vie festive voire débauchée des autres pilotes reconnus de l’époque. Pourtant ce n’est ne fait qu’un homme discret et timide, peu bavard, et surtout un homme exigeant de lui même une vie saine. Mais il est loin des considération chevaleresque des pilotes tel que Guynemer, qu’il admire mais considère comme suicidaire. C’est chasseur redoutable ne laissait aucune chance au pilote ennemi. Suivant avec application le Diktat Boelcke, il attaquait l’appareil ennemi en le prenant par surprise et en tirant, à très courte portée, une courte rafale sur le pilote pour le tuer et ne lui laisser aucune chance de riposte. C’est pourquoi, lui même, ne subit jamais de tir ennemi ! Mais Fonck n’é




Quelques extrait de "Mes Combats"  :

"Mon appareil d’alors était un lourd biplan surlequel il n’était guère possible de faire autre chose que des reconnaissances ou du réglage."

"Au retour d’une de ces expéditions , j’ai rencontré mon premier ennemi.....J’étais sans armes et s’il lui avait pris fantaisie de combattre , perdu pour perdu, je n’aurais pas hésité à tenter de foncer sur lui pour l’entrainer avec moi dans sa chute./....../.mais l’aventure me servit de leçon. Je ne me suis plus enlevé sans emporter une bonne carabine dont je me suis servi bien des fois par la suite et avec laquelle j’ai réussi des coups heureux."

"le 14 août 1918, en 10 secondes, je réussis à abattre trois avions. Ce fut mon record au point de vue vitesse. Ils arrivaient à ma rencontre se suivant à 50 mètres d’intervalle. Je les attaque de face à toute allure. En les croisant je leur lâchais à chacun une rafale et chaque fois mes balles parvinrent au but. Ils tombèrent près de la ville de Roye et achevèrent de se consumer à terre, séparés par moins de 100 mètres. Ce furent mes 58, 59 et 60èmes avions officiels."

"J’ai remporté, le 9 mai 1918, ma principale victoire. Je rêvais depuis quelque temps de triompher en vingt-quatre heures, de cinq adversaires et me disais que personne sans doute ne pourrait, d’ici longtemps, dépasser cette performance. Le soleil, à la pointe du jour, s’était levé radieux, mais un brouillard épais, s’étendant peu à peu, avait bientôt rendu impossible toute observation. Vers 10 heures, la brume commençait à se dissiper et trois quarts d’heure après, je pouvais prendre le départ en compagnie du capitaine Battle et du lieutenant Fontaine. A peine sur les lignes, nous tombions sur une patrouille composée d’un appareil de reconnaissance protégé par deux biplaces de combat. D’un mouvement convenu d’avance, je donnais immédiatement le signal de l’attaque et de face à la première rafale, j’atteignis en plein le pilote ennemi, sans m’inquiéter de lui davantage, pour éviter d’être touché à mon tour, j’effectuai un rapide retournement suivi d’une glissade. Ainsi j’étais placé sous l’aile d’un autre boche dont le mitrailleur cherchait à me reprendre, mais il était déjà trop tard. Une deuxième fois j’ouvris le feu et le second adversaire culbuta tandis que le troisième échappait à mes camarades. Me voyant en train de virer, ce dernier me crut hors d’état de le poursuivre et piqua droit ; cette erreur causa sa perte. J’étais au bout d’une seconde derrière lui en position de tir et profitai aussitôt de mon avantage. Son appareil, brisé en l’air descendit en plusieurs morceaux : il avait subi le même sort que ses compatriotes. Le combat avait en tout duré quarante cinq secondes. Les trois biplaces, aux abords de nos tranchées furent retrouvés près de Grivesne, à moins de 400 mêtres l’un de l’autre. Nous étions à peine à terre et déjà, de tous les points de l’horizon, les téléphones signalaient mon triple exploit. Je réfléchis que l’ennemi ne manquerait pas de s’affoler et complétai rapidement ma provision d’essence. Autour de moi, c’était une véritable explosion d’enthousiasme, mais il n ’y avait pas une minute à perdre et vers 17 h. 30, je décollais de nouveau en même temps que le sergent Brugère et le lieutenant Thouzelier . Dans le ciel, des nuages épars, emporté par le, vent, formaient à présent de vastes écrans derrière lesquels il était facile de se dérober. A 18 h. 20, je reconnus un Boche évoluant au-dessus de Montdidier. Un champ de brume nous séparait. Je fonçai hardiment à travers cet obstacle, qui, pareil à de l’ouate, m’enveloppa tout entier. Il est facile d’abattre un ennemi à l’instant où on sort du brouillard . Débouchant à 30 mètres, je surpris l’observateur penché sur le fuselage pour opérer un réglage. Une rafale de balles eut vite fait le culbuter. J’avais toutefois perdu de vue mes compagnons et en moi-même je n’en étais pas trop fâché. Je préfère évoluer seul au milieu de mes adversaires, sans avoir le soin de protéger mes camarades. La solidarité nous impose de sortir d’embarras un compatriote en état d’infériorité. Je tâche de jamais faillir à ce devoir, mais j’aime par dessus tout ma liberté d’action car elle est indispensable au succès de mes entreprise. Quatre Fockers parurent alors, et, presque aux-dessus d’eux, les dominant, cinq albatros Seul contre neuf, ma situation devenait .périlleuse. J’hésitais à attaquer, mais le désir de parfaire ma performance l’emporta sur prudence et je choisis les risques du combat. Les Fockers filaient en triangle et, de l’altitude très élevée où je me trouvais, j’eus vite fait de combiner mon plan d’attaque. Je piquai droit sur l’adversaire à une vitesse d’au moins 240 à l’heure et, me glissant entre. les deux escadrilles, j’atteignis le dernier Focker en surveillant les albatros A 30 mètres je lui décochai par derrière la première salve et le vis aussitôt tomber devant moi. Avertis par le crépitement de ma mitrailleuse, les deux Boches les plus rapprochés virèrent en même temps pour venir à ma rencontre, mais je marchais à une vitesse de 8 mètres à la seconde, et sans leur laisser le temps d’achever leur mouvement, je réussi à passer au milieu d’eux. Huit secondes leur furent nécessaires pour se remettre en ligne. Elles me suffirent pour joindre et abattre le chef de la patrouille. A leur tour, les albatros plongeaient à ma poursuite. Tous avaient été surpris par la hardiesse de ma manoeuvre, mais à présent ils étaient ressaisis. Je les sentais sur mes talons et filais comme un bolide. Me retournant je les vis dessiner dans le ciel un grand arc de cercle convergeant dans ma direction, -mais j’eus aussi la satisfaction de percevoir, au loin, deux trainées de flammes caractéristiques. La distance qui nous séparait augmentait toujours et bientôt, me trouvant hors d’atteinte, je me suis mis en route vers mon terrain. Je ne pourrais décrire la réception qui m’attendait. Ce furent des ovations sans fin ; je fus même quelque peu porté en triomphe et les tabourets du bar en virent de belles. A 20 heures, mon sextuple succès était homologué. Ce fut pour moi une grande satisfaction, ayant dépassé le chiffre que je m’étais fixé avant le départ."



Les Victoires de Fonck :
1 06 août 1916 C47 Rumpler Estrées-Saint Denis
2 17 mars1917 C47 Albatros Cernay-en-Lannais
3 05 mai 1917 Spa103 Rumpler Berry-au-Bac
4 11 mai1917 Spa103 Albatros Aguilcourt
5 13 mai 1917 Spa103 EA Nogent l’Abbesse
6 12 juin 1917 Spa103 Albatros Cauroy-Cormicy
7 09 août 1917 Spa103 Fokker Dunkerque
8 19 août 1917 Spa103 Albatros C
9 20 août 1917 Spa103 EA
10 21 août 1917 Spa103 Biplace Dixmuide
11 22 août 1917 Spa103 EA Ypres
12 14 septembre 1917 Spa103 EA Langemarck
13 15 septembre 1917 Spa103 EA Zonnebeke
14 23 septembre 1917 Spa103 Biplace Houthulst
15 30 septembre 1917 Spa103 Biplace Poperinghe
16 17 octobre 1917 Spa103 EA
17 17 octobre 1917 Spa103 EA
18 21 octobre 1917 Spa103 EA Paschendaele
19 27 octobre 1917 Spa103 EA Westroosebeke
20 19 janvier 1918 Spa103 Fokker Beaumont
21 19 janvier 1918 Spa103 EA Samogneux
22 05 février 1918 Spa103 Biplace Sarrebruck
23 18 février 1918 Spa103 Albatros Caurieres-Bezonvaux
24 19 février 1918 Spa103 Albatros C Montfaucon
25 26 février 1918 Spa103 Biplace Dieppe
26 26 février 1918 Spa103 Biplace Montfaucon
27 15 mars 1918 Spa103 Biplace Bermercourt-Oratuville
28 15 mars 1918 Spa103 Albatros Courtecon
29 16 mars 1918 Spa103 Two-seater Nogent l’Abbesse
30 17 mars 1918 Spa103 Pfalz D.III Meneville
31 28 mars 1918 Spa103 EA Montdidier
32 29 mars 1918 Spa103 Scout Montdidier
33 29 mars 1918 Spa103 Scout Montdidier
34 12 avril 1918 Spa103 Scout Piennes-Montdidier
35 12 avril 1918 Spa103 Biplace Moreuil
36 22 avril 1918 Spa103 EA Assainvillers-le-Monchel
37 09 mai 1918 Spa103 Biplace Moreuil
38 09 mai 1918 Spa103 Biplace Moreuil
39 09 mai 1918 Spa103 Biplace Moreuil
40 09 mai 1918 Spa103 Biplace Montdidier
41 09 mai 1918 Spa103 Biplace Harlecourt-Braches
42 09 mai 1918 Spa103 Biplace Harlecourt-Braches
43 19 mai 1918 Spa103 EA Montdidier
44 19 mai 1918 Spa103 EA Montdidier
45 25 juin 1918 Spa103 Fokker Villers-aux-Erables
46 25 juin 1918 Spa103 Fokker Montdidier
47 25 juin 1918 Spa103 Halberstadt C Coutoire
48 27 juin 1918 Spa103 Halberstadt C Morisel
49 27 juin 1918 Spa103 Pfalz D.III Moreuil
50 16 juillet 1918 Spa103 EA Dormans
51 16 juillet 1918 Spa103 EA Dormans
52 18 juillet 1918 Spa103 EA Cachery
53 18 juillet 1918 Spa103 EA Cachery
54 19 juillet 1918 Spa103 EA Chatillon
55 19 juillet 1918 Spa103 EA Chatillon
56 19 juillet 1918 Spa103 EA Dormans
57 01 août 1918 Spa103 Biplace EBois de Hangard
58 14 août 1918 Spa103 EA Roye
59 14 août 1918 Spa103 EA Gruny-Cremery
60 14 août 1918 Spa103 EA Roye-Chaulnes
61 26 septembre 1918 Spa103 Fokker D.VII St. Marie-a-Py
62 26 septembre 1918 Spa103 Fokker D.VII St. Souplet
63 26 septembre 1918 Spa103 Halberstadt C Perthes-les-Hurles
64 26 septembre 1918 Spa103 Fokker D.VII St. Souplet
65 26 septembre 1918 Spa103 Halberstadt C Souain
66 26 septembre 1918 Spa103 DFW C Souain
67 28 septembre 1918 Spa103 Biplace Somme-Py
68 05 octobre 1918 Spa103 Biplace Liry-Mirvaux
69 05 octobre 1918 Spa103 Scout Mauvine-St. Clements
70 30 octobre 1918 Spa103 Biplace Falise-Vouzieres
71 30 octobre 1918 Spa103 Scout Semay-Terron
72 30 octobre 1918 Spa103 Scout Semay-Terron
73 31 octobre 1918 Spa103 Biplace Vouzieres
74 31 octobre 1918 Spa103 Scout Vouzieres
75 01 novembre1918 Spa103 Halberstadt C Vouzieres





Deux biographies sur Fonck :
  • René Fonck. L’as des As, l’homme, Paris, ISC-Economica, 2007, 372 p. de Corinne Micelli, auteur avec Bernard Palmieri
  • RENE FONCK "AS DES AS" ET VISIONNAIRE 1894-1953 de Claude PERRIN, 2002, 320 pages, 12 photos NB, texte en français.

Wings of War, la boite deluxe arrive...accrochez-vous au manche...

La voilà enfin.Les 2 fronts sont représentés par les 4chasseurs des 4 nations en jeu.
Bons dogfights !



Un hangar...rangement : géant

Vu sur gameboardgeek, un hangar qui sert égalment de rangement des miniatures et de leurs cartes...superbe !


Regles de base

Fonctionnement général de Wings Of War

La série Wings Of War a parfaitement réussi le mélange entre un jeu ludique et très simple d'accès, et l'intégration progressive de toutes les règles qui permettent de compliquer le jeu et le rendre ultra-réaliste.

On peut ainsi commencer par jouer en 2D, sans tenir compte des altitudes. On peut ensuite ajouter des manoeuvres spéciales, les vitesses, des règles de poursuites, de dégâts (fumées, feu, palonnier bloqué, pilote touché, etc.)
Le réalisme va jusqu'à la prise en compte du carburant pour les plus exigeants !
Enfin pour des parties plus longues, la prise en compte de l'altitude apporte un réel plus !

Le déroulement d'une partie s'inscrit dans la lignée de son grand frère Wings Of War "1ère Guerre Mondiale".

Les avions sont représentés par une silhouette sur leurs cartes respectives. Ils se manoeuvrent directement sur la table, au moyen de cartes manoeuvres spécifiques à chaque type d'appareil (A, B, C ou D). Leurs puissances de feux est déterminée par les pions de dégâts qu'ils infligent et la portée du tir.

Deux cases de programmation des manoeuvres sont disponibles (I et II). Elles se succéderont durant tout le jeu.

Pour démarrer, il faut avoir déjà programmé ses manoeuvres I et II.

Ensuite le jeu se joue au tour par tour avec 3 phases par tour :

* manoeuvres : tous les joueurs bougent leurs avions suivant la manoeuvre programmée en I ;
* résolution des tirs : on regarde si des tirs sont possibles, et on pioche les points de dégâts infligés par l'ennemi ;
* programmation : la manoeuvre II glisse en I, et on programme la manoeuvre II (qui sera exécutée dans 2 tours, si vous m'avez bien suivi)...
* et rebelote pour un tour : manoeuvre I, tirs, manoeuvre II glisse en I, programmation de II, etc.


En 10 min, le principe est acquis et le jeu prend son rythme de croisière !

Bienvenue

Ce blog est dédié au jeu de Cartes et Figurines "Wings of War" créé par Andrea Angiolino et Pier Giorgio Paglia et édité par Nexus Editrice et EDGE entertainment.
Il a aussi pour vocation de compiler et présenter un maximum d’ informations concernant les Pilotes et Appareils des deux Guerres Mondiales présents dans ce jeu.....

Je vous invite donc à découvrir le jeu, le contexte historique et toutes les aventures de ces héros précurseurs de l’air de l’aviation...